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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Compensating those impacted by mining. (+Français)(+Español)

Posted By: R. Goodland and M. Voi
Date: Monday, 5 May 2003, at 9:21 a.m.

In Response To: Minimising the impact of mining operations. (+Français)(+Español) (R. Ahmad, J. Baker, K. Birkedal, R. Charlier, S. De Guzman, V. Prescott.)

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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Mali Voi and Robert Goodland write that they agree with the views presented in the recent posting (http://csiwisepractices.org/?read=469 by Ahmad et al).

Developers in mining industries have yet to address not only the adverse impacts they impose on many aspects of nature and community life, but also the disasters they have caused to the wider world of humanity.

There are two prominent cases to cite in Papua New Guinea. Bougainville Copper Mine that emptied its wastes into the Jabber River and first killed the marine life, then polluted the river to the level that the people who lived along the river started to get sick, and finally they took the law into their own hands and started the civil war, that lasted over ten years, and cost many lives. The second case is the OK Tedi Mine in Western Province, Papua New Guinea. This has already been discussed in this forum (http://csiwisepractices.org/?read=21). The waste started to affect nature, marine life, and humans. The landowners took the company to the International Court in the Hague and they won their case. The company then claimed that this decision was not valid since the International Court had no territorial jurisdictions over the company’s operations in Papua New Guinea. The land owners then took the company to court in Melbourne, Australia. The company was again defeated, and is now obliged to address environmental protection issues together with providing fair compensation to the people who live along the Fly River.

It should be noted that in the Bougainville case, it took violent means to address the issue, while in the OK Tedi case, it took a long drawn out, but peaceful, process ….. perhaps the two cases each present a good lesson for mining developers.

While humanity must progress and prosper through mining activities, what price will the local Palawans pay? Could science contribute to minimising the adverse impacts the project is likely to cause? Finally, will the local Palawan people be fairly compensated as they and their children will have to live with the consequences of the project now and in the future?

I have a further dilemma: If the developers adhere to and comply with the laws and mores of their countries, why do they quickly forget them when they are in other countries? Food for thought! (Mali Voi).

Robert Goodland refers to an informal note requested by Emil Salim in which he writes that civil society is too disparate to work by consensus on any topic, including the extractive industry. Each NGO has its own goals, issues, and priorities, and normally they do not cooperate as a single group. However, there is an informal coalition of social and environmental NGOs, which has been deeply concerned with extractive industries for a decade or more. They have produced a substantial literature specifying their position on extractive industries.

The three topmost priorities of civil society with respect to extractive industries are: first and foremost the balance between direct poverty reduction and indirect trickle-down. Civil society’s biggest concern is the reduction of poverty which it firmly believes works far better than an indirect trickle-down effect. They urge a prompt transition from trickle-down to direct poverty alleviation. Their second priority is the transition to renewable energy, this includes a prompt phase-out of coal, an acceleration of the transition to renewable energies, and major improvements in energy efficiency. The third priority concerns the problems specific to mining itself. There is much agreement on the two top priorities, poverty reduction and the transition to renewable energy, with the feeling that if they are achieved, there will be less need for the third priority.

Mr Robert Goodland, former Chief of the Environmental Department of the World Bank, Environmental Adviser, USA.

Mr Mali Voi, UNESCO Regional Adviser for Culture, UNESCO Apia, Samoa.

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WISE COASTAL PRACTICES FOR SUSTAINABLE HUMAN DEVELOPMENT (WiCoP) (http://csiwisepractices.org USERNAME csi PASSWORD wise)

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INDEMNISER CEUX QUI SUBISSENT LES EFFETS INDESIRABLES D’UNE EXPLOITATION MINIERE

Mali Voi et Robert Goodland se déclarent d’accord avec les opinions exprimées dans l’article récent (http://csiwisepractices.org/?read=469 par Ahmad et al).

Les sociétés d’exploitation minière doivent désormais répondre non seulement des dommages de toutes sortes qu’elles imposent à la nature et à la vie des communautés, mais aussi des calamités qu’elles ont infligées à l’humanité dans son ensemble.

On peut en citer deux exemples frappants en Papouasie-Nouvelle Guinée. La Mine de cuivre de Bougainville, qui a déversé ses déblais dans la rivière Jabber ce qui, dans un premier temps a tué la vie marine, puis a pollué la rivière au point que les personnes établies sur ses rives ont commencé par tomber malades, puis ont décidé de se faire justice en lançant une guerre civile qui a duré plus de dix ans et coûté beaucoup de morts. Le second cas est celui de la mine OK Tedi, dans la province occidentale de la Papouasie-Nouvelle Guinée. Il a déjà été présenté dans ce forum (http://csiwisepractices.org/?read=21). Les déblais ont commencé à avoir des incidences sur la nature, la vie marine et les humains. Les propriétaires du terrain ont porté l’affaire devant la Cour internationale de La Haye et l’ont gagnée. La compagnie a alors argué que cette décision n’était pas légitime, du fait que la juridiction de la Cour internationale ne s’exerçait pas sur le territoire exploité par la compagnie en Papouasie-Nouvelle Guinée. Les propriétaires du terrain ont alors assigné la compagnie devant le tribunal de Melbourne, en Australie, où la compagnie a connu une nouvelle défaite, si bien qu’elle doit désormais prendre en charge les questions de protection de l’environnement et indemniser de façon équitable les populations qui vivent sur les rives de la rivière Fly.

On peut constater que dans le cas de Bougainville, il a fallu recourir à la violence pour traiter le problème, tandis que dans le cas de OK Tedi la procédure a été très longue mais pacifique. Ces deux cas constituent peut-être, chacun à sa façon, une bonne leçon pour les compagnies d’exploitation minière.

S’il est entendu que l’exploitation minière apporte à l’humanité progrès et profit, quel prix doit être consenti par les habitants de Palawan ? La science pourrait-elle aider à réduire les effets indésirables que le projet va probablement provoquer ? Et, pour finir, ces habitants seront-ils équitablement indemnisés, alors qu’eux et leurs enfants devront supporter les effets des travaux d’exploitation, à présent et à l’avenir ?

Je me pose une autre question : si les entrepreneurs respectent et observent les lois et les mœurs de leurs pays, pourquoi les oublient-ils vite lorsqu’ils se trouvent dans d’autres pays ? Cela donne à réfléchir ! (Mali Voi)

Robert Goodland, quant à lui, cite une note personnelle sollicitée par Emil Salim dans laquelle il estime que la société civile est trop disparate pour travailler d’un commun accord sur un sujet donné, comme celui de l’extraction minière. Chaque ONG a ses objectifs, ses centres d’intérêt, ses priorités et n’a pas l’habitude de coopérer avec les autres en formant une seule entité. Il existe cependant une communauté d’intérêt de fait entre les ONG traitant de la société et de l’environnement, qui, depuis une dizaine d’années au moins, se mobilisent vigoureusement sur la question de l’exploitation minière. Elles ont produit un important corpus d’articles précisant leur position au sujet des opérations minières.

La société civile a trois soucis prioritaires à l’égard de l’exploitation minière : en premier lieu établir un équilibre entre réduction directe de la pauvreté et retombées indirectes des richesses. Le premier souci de la société civile est la réduction de la pauvreté, dont elle estime qu’elle est plus efficace que les retombées indirectes. Elle recommande donc avec insistance que l’on passe rapidement du souci des retombées éventuelles à celui de la réduction de la pauvreté. En second lieu, il y a le passage aux énergies renouvelables, par élimination rapide du charbon, accélération de l’adoption des énergies renouvelables et amélioration substantielle du taux d’efficacité de l’énergie. En troisième lieu on trouve les problèmes spécifiques de l’exploitation minière. Les deux premiers impératifs sont largement reconnus – réduction de la pauvreté et passage aux énergies renouvelables – ainsi que l’idée que, s’ils sont réalisés, le troisième n’aura plus lieu d’être.

M. Robert Goodland, ancien Chef du département de l’environnement à la Banque mondiale et Conseiller des Etats-Unis d’Amérique pour l’environnement.

M. Mali Voi, Conseiller régional pour la culture, UNESCO Apia, Samoa.

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COMPENSAR A AQUELLOS PERJUDICADOS POR OPERACIONES MINERAS

Mali Voi y Robert Goodland están de acuerdo con los puntos de vista presentados en contribuciones recientes (http://csiwisepractices.org/?read=469 por Ahmad et al).

Los responsables de operaciones mineras no solamente tienen que preocuparse los impactos adversos que imponen sobre distintos aspectos de la naturaleza y la comunidad, pero también por los desastres que han causado a un sector mucho más amplio de la humanidad.

Hay dos casos prominentes en Papúa Nueva Guinea. El primero es la mina de cobre de Bouganville, la cual ha vertido sus residuos en el Río Jabber, eliminando en primer lugar la vida marina, contaminando después el río al punto que la gente que vivía en sus orillas comenzaron a enfermarse, hasta que la final tomaron la ley en sus propias manos, comenzando así una guerra civil que duró unos diez años al precio de muchas vidas. El segundo caso es la mina OK Tedi en la Provincia Occidental de Papúa Nueva Guinea. Estew caso ha sido ya tratado en este Foro (http://csiwisepractices.org/?read=21). Los residuos comenzaron a afectar el medio natural, la vida marina y los seres humanos.Los propietarios de tierras llevaron a la compañía culpable a la Corte Internacional en La Haya y ganaron el pleito. La compañía señaló que la decisión no era válida desde que la Corte Internacional no tenía jurisdicción territorial sobre las operaciones de la compañía en Papúa Nueva Guinea. Los propietarios de tierras llevaron entonces el caso a la corte en Melbourne, Australia. Una vez más la compañia perdió el pleito y está ahora obligada a observar aspectos de protección ambiental, además de otorgar compensaciones a la gente que vive a lo largo del río Fly.

Debe noterse que en el caso de Bouganville, se llegó a la violencia para llamar la atención al problema, mientras que en el caso OK Tedi, el proceso tardó mucho en resolverse, pero esto se hizo de manera pacífica … quizás los dos casos representen una buena lección a los responsables de operaciones mineras.

Mientras la humanidad debe progresar y prosperar como resultado de operaciones mineras, ¿qué precio deben pagar los habitantes de Palawan? ¿Podría la ciencia contribuír a minimizar los impactos adversos que el proyecto podría causar? Finalmente, ¿serán las poblaciones locales debidamente compensadas en vista que ellos y sus hijos deben vivir con las consecuencias del proyecto ahora y en el futuro?

Tengo otro dilema: si los encargados de la explotación adhieren y obedecen a las leyes y costumbres y convenciones de su país, ¿porqué las olvidan rápidamente cuando están en otros países? ¡Nos da de qué pensar! (Mali Voi).

Robert Goodland se refiere a una nota informal solicitada por Emil Salim en la que se refiere que la sociedad civil es demasiada dispar como para poder trabajar en base a un consenso sobre cualquier tópico, incluyendo la industia extractiva. Cada ONG tiene sus propias metas, asuntos y prioridades, y normalmente no cooperan como un grupo singular. Sin embargo, existe una coalición informal de ONGs sociales y ambientales, profundamente preocupada por las actividades extractivas desde hace ya más de una década. Han producido una abundante literatura especificando su posición en relación con las industrias extractivas.

Las tres prioridades más importantes de la sociedad civil en relación con las industrias extractivas son: En primer lugar el equilibrio entre la reducción directa de la pobreza y el "goteo" indirecto. La preocupación principal de la sociedad civil es la reducción de la pobreza, por la que cree firmemente que obtiene mejores resultados que el obtenido por el efecto del "goteo" indirecto. Insisten sobre la aplicación de una rápida transición del "goteo" indirecto a una mitigación directa de la pobreza. En segundo lugar está la transición de la energía renovable, la cual incluye una rápida retirada progresiva del carbón, una aceleración de la transición hacia energías renovables, y mejoras importantes en la eficiencia energética. La tercera prioridad se refiere a los problemas específicos a la minería misma. Existe un suficiente acuerdo sobre las dos primeras prioridades, es decir la reducción de la pobreza y la transición a la energía renovable, con el sentimiento que si se logran, habrá menos necesidad de la tercera prioridad.

Sr Robert Goodland fué jefe del Departamento del Medio Ambiente del Banco Mundial y actualmente es Consejero Consultor sobre el Ambiente en los EEUU.

Sr Mali Voi, Consejero Regional para la Cultura, UNESCO Apia, Samoa.

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