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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Aid has failed the Pacific. (+Français)(+Español)

Posted By: Media release from the Centre for Independent Studies, Australia
Date: Thursday, 3 July 2003, at 9:10 a.m.

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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The Pacific islands are an arc of instability threatening Australia's security, argues a new report (http://www.cis.org.au/IssueAnalysis/ia33/ia33.htm) released by The Centre for Independent Studies on Wednesday 7 May, 2003. Report author Professor Helen Hughes analyses the causes of the Pacific's economic stagnation, and calls for a radical restructuring of Australian aid because it has contributed to the Pacific's problems.

While these problems are of considerable strategic concern to Australia, the principal victims are the people of the Pacific. 'Throughout the Pacific, population has grown at more than three per cent a year while the economies have grown at less than one per cent a year. For most people, life is no better than it was 25 years ago. Redistribution has been from the poor to the rich. Small elites have appropriated the benefits of what little growth there has been.'

Women, working in traditional gardens, have until now prevented the emergence of hunger, but they bear the brunt of economic stagnation. 'The majority of girls in the Pacific have only two to three years' schooling. Maternal death rates - reaching up to 370 per 100,000 live-births, compare with the worst performing African countries. Women are the victims of violence and crime that have followed economic stagnation.'

The Pacific receives the highest aid per capita in the world, averaging US$220 per capita and for some of the smaller islands exceeding US$3,000 per capita. However, Professor Hughes argues that aid, far from helping the Pacific to grow, has damaged it. Because aid is 'fungible', that is, can be spent on whatever governments choose rather than on projects for which it is designated, it has made it possible for Pacific governments to pursue extravagant policies unsuitable for small island economies. Because aid is unearned income - economic rent - it encourages government waste and harms economic development. Australian policy makers will have to understand why aid is damaging and change aid policies accordingly if they are to combine compassion with effective economic policy.

Professor Hughes argues that the problems of the Pacific can only be solved by Pacific governments. Recolonisation in any form is not an option. At present, unfortunately, there are no signs of policy change. Professor Hughes documents Pacific governments' denial that change is needed and their unwillingness to reform the policies that are leading the Pacific to decline. Development Banks are compounding the Pacific's problems, and are far more concerned to get their loans out than with effective aid policies. Professor Hughes argues that Australia should follow the US Congress Meltzer Report's recommendations for radically downsizing the international financial institutions and it should shift its aid from multilateral to bilateral channels. Although Australian (and other) aid is nominally given for projects and programmes, it is in fact included in Pacific budgets. Charades of project monitoring disguise the fact that aid flows are in reality not controlled.

Professor Hughes recommends that Australian aid should be removed from Pacific budgets. To ensure that Australian taxpayers' as well as Pacific interests are met, Australian aid should be subject to 'mutual obligation'. That is, sovereign teams from the Pacific and Australia should design, oversee implementation and monitor all aid projects and programmes.

AusAID is one of the most effective bilateral aid agencies, but its scope is limited. It should be empowered to implement aid effectively by engaging in substantive negotiations with its Pacific partners.

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L'AIDE A MANQUE SON OBJECTIF DANS LE PACIFIQUE

Les îles du Pacifique formeraient un arc d'instabilité qui menace la sécurité de l'Australie, selon un nouveau rapport (http://www.cis.org.au/IssueAnalysis/ia33/ia33.htm) émis par le Centre d'études indépendantes, le mercredi 7 mai 2003. Son auteur, le Professeur Helen Hughes, analyse les causes de la stagnation économique des pays du Pacifique et lance un appel à une refonte radicale de l'aide de l'Australie, qui ne serait pas étrangère aux problèmes du Pacifique.

Si ces problèmes revêtent une extrême importance stratégique pour l'Australie, les principales victimes en sont pourtant les populations du Pacifique. " Sur l'ensemble du Pacifique, la population s'est accrue de plus de 3 % par an, alors que les économies locales n'ont progressé que de moins de 1 % par an. Pour la majorité des gens, la vie n'est pas meilleure qu'elle ne l'était il y a 25 ans. La redistribution s'est faite des pauvres vers les riches. Des élites restreintes se sont approprié les bénéfices de la faible croissance qui a été réalisée ".

En travaillant dans les jardins familiaux, les femmes ont pu, jusqu'ici, repousser le spectre de la faim, mais c'est elles qui font les frais de la stagnation économique. " Les filles du Pacifique n'ont le plus souvent que deux à trois ans de scolarité. La mortalité des femmes en couches, qui atteint les 370 pour 100 000 naissances viables, est comparable au plus mauvais taux des pays africains. Les femmes sont également victimes de la violence et de la criminalité qui ont fait suite à la stagnation de l'économie ".

Le Pacifique est la région du monde qui reçoit l'aide la plus importante par tête d'habitant, allant d'une valeur moyenne de 220 dollars des Etats-Unis jusqu'à 3 000 dollars dans certaines des plus petites îles. Le Prof. Hughes soutient toutefois que loin d'aider les pays de la région à se développer, cette aide leur a nui. Du fait que cette aide est " consommable ", c'est-à-dire qu'elle peut être consacrée à n'importe usage choisi par les gouvernements, et non aux projets qui ont été spécifiés, les gouvernements du Pacifique ont pu pratiquer des politiques de folles dépenses peu appropriées aux petits budgets des îles. L'aide étant un revenu qu'il n'a pas fallu gagner - une rente économique - elle encourage le gaspillage par les gouvernements et, au bout du compte, nuit au développement. Les autorités politiques australiennes devront comprendre en quoi cette aide est nuisible et modifier en conséquence les modalités de leur aide s'ils veulent concilier, d'un côté la compassion, et de l'autre l'efficacité de leur politique économique.

Le Prof. Hughes soutient que seuls les gouvernements du Pacifique peuvent résoudre les problèmes du Pacifique. La recolonisation n'est acceptable sous aucune forme. À l'heure actuelle, on ne distingue malheureusement aucun signe de modification de la ligne politique. Le Prof. Hughes cite des textes prouvant que les gouvernements du Pacifique nient la nécessité du changement et sont peu désireux de réformer les politiques qui mènent les populations à leur perte.

Les Banques de développement viennent encore aggraver le problème car elles sont bien plus soucieuses de placer leurs prêts que d'élaborer des politiques d'aide efficaces. Le Prof. Hughes estime que l'Australie ferait bien de se ranger aux recommandations du rapport Meltzer, du Congrès des Etats-Unis, visant à réduire considérablement la taille des institutions financières internationales et à faire transiter l'aide par des canaux bilatéraux plutôt que par les canaux multilatéraux. Bien que l'aide accordée par l'Australie (et par d'autres donateurs) soit destinée à des projets et des programmes spécifiés, elle est finalement incluse dans les budgets des pays. Des simulacres de suivi des projets masquent le fait que les flux financiers de l'aide ne sont pas véritablement surveillés.

Le Prof. Hughes recommande que l'Australie supprime son aide aux budgets des pays du Pacifique. Pour veiller à ce que les intérêts du contribuable australien aussi bien que ceux de ces pays soient respectés, l'aide australienne devrait être soumise à un " engagement réciproque ". C'est-à-dire que des équipes indépendantes, composées de ressortissants des pays du Pacifique et de l'Australie, seraient chargées de concevoir, de surveiller la mise en œuvre et de suivre tous les projets et les programmes d'aide.

AusAID est l'une des plus efficaces des agences d'assistance bilatérales, mais son champ d'action est réduit. Elle devrait être habilitée à assurer l'efficacité de l'aide en engageant avec des partenaires du Pacifique des négociations sérieuses.

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LA AYUDA QUE FRACASÓ EN EL PACÍFICO

Las islas del Pacífico son un arco de inestabilidad que amenaza la seguridad de Australia, revela un nuevo informe (http://www.cis.org.au/IssueAnalysis/ia33/ia33.htm) dado a conocer por el Centro para Estudios Independientes el miércoles 7 de mayo, 2003. La profesora Helen Hughes, autora del informe analiza las causas del estancamiento económico del Pacífico y hace un llamado para efectuar una restructuración radical de la ayuda australiana, desde que esta ha contribuído a los problemas del Pacífico.

Mientras que estos problemas son de una especial importancia estratégica para Australia, las víctimas principales son los pueblos del Pacífico mismos. "A través del Pacífico, la población ha crecido al ritmo de más del 3% por año, mientras que su crecimiento económico ha progresado a menos del 1% por año. Para la mayoría de esta gente, la vida no ha mejorado de lo que era hace 25 años. La redistribución ha ido de los pobres a los ricos. Las pequeñas élites se han apropiado de los beneficios del poco crecimiento experimentado".

Las mujeres, que trabajan en huertos familiares, hasta ahora han evitado la aparición del hambre, pero son ellas mismas que soportan la carga del estancamiento económico. "La mayoría de las niñas en el Pacífico reciben solamente dos a tres años de enseñanza.. La tasa de mortalidad de madres - que alcanza hasta 370 por 100000 nacidos vivos, es comparable a la de los países más desfavorecidos del Africa. Las mujeres son las víctimas de la violencia y la criminalidad que han resultado del estancamiento económico".

El Pacífico recibe la ayuda más alta per capita en el mundo, con un promedio de U$S220 per capita, y en algunas de las islas pequeñas llega a exceder los U$S3000 per capita. Sin embargo, la Profesora Hughes señala que tales ayudas, lejos de favorecer el crecimiento del Pacífico, lo ha pejudicado. Dado que las ayudas son 'fungibles'. es decir, que se puede gastar en aquello que los gobiernos eligen en vez de orientarlas a proyectos para los cuales dichas ayudas fueron designadas. Todo ell ha prmitido a gobiernos del Pacífico a invertir en políticas extravagantes nada apropiadas a la economía de pequeñas islas. Desde que las ayudas representan dinero no ganado, es decir una renta económica, dichas ayudas favorecen el derroche por parte de los gobiernos y perjudica al desarrollo económico. Los decidores australianos deben comprender porqué las ayudas pueden resultar perjudiciales y deben por lo tanto cambiar sus políticas de ayudas si quieren combinar la compasión con una política económica eficaz.

La profesora Hughes alega que los problemas del Pacífico sólo pueden ser resueltos por los gobiernos del Pacífico mismos. Ninguna forma de recolonización sería aceptable. Desgraciadamente, hoy día no se ven señales de cambios en políticas. La profesora Hughes presenta evidencia de la actitud negativa de los gobiernos del Pacífico hacia la necesidad de un cambio, y su falta de disposición para reformar las políticas que están llevando al Pacífico hacia su declive.

Los Bancos de Desarrollo están complicando los problemas del Pacífico, con una preocupación mayor por acordar préstamos que por políticas eficaces de ayudas. La Profesora Hughes alega también que Australia debería atenerse a las recomendaciones del Informe Meltzer del Congreso estadounidense de reducir radicalmente las instituciones financieras internacionales y que las ayudas se canalicen del nivel internacional al binacional. A pesar que en principio las ayudas australianas (y de otras fuentes también) se otorgan para proyectos y programas, en realidad las mismas entran en los presupuestos del Pacífico. Charadas de monitoreo de proyectos disimulan el hecho que, en realidad, no se controlan las destinaciones de las ayudas.

La profesora Hughes recomienda que se retiren las ayudas australianas de los presupuestos del Pacífico. A fin de asegurar que se aseguren los intereses de los contribuyentes australianos y también los del Pacífico, las ayudas australianas deberían estar sujetas a "obligaciones (compromisos) mutuos". Es decir, que equipos soberanos del Pacífico y Australia deberían diseñar, supervisar la implementación y monitorear todos los proyectos y programas que reciben ayudas.

AusAID es una de las agencias de asistencia más eficaces, pero su alcance es limitado. AusAID ebería ser convenientemente empoderado para implementar las ayudas eficazmente por medio de negociaciones substanciales con sus socios del Pacífico.

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