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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Responding to risks in small islands: examples from the tourism industry. (+Français)(+Español)

Posted By: E. Manning
Date: Tuesday, 4 May 2004, at 2:03 p.m.

In Response To: Adapting to change: resilience in small islands. (+Français)(+Español) (Moderators)

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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Responding to the postings from Godfrey Baldacchino (http://csiwisepractices.org/?read=490) and Tom Crowards (http://csiwisepractices.org/?read=491) on the subject of vulnerability and resilience, I agree that the terms are emotive and normally ill-defined. Yet the reality of risk, and the perception by residents of risks to the assets and values most important to them are often real. The challenge is one of definition and clarity.

For nearly a decade, an international task force of the World Tourism Organization has been working on a programme of indicators which may provide some solutions. Working with tourism destinations, many of which are small islands, the working group has tried to clarify the risks to these countries and communities, and to provide means to measure the level of risk and response. To what is a destination vulnerable? What are the key risks (economic, social, environmental, political, etc.) and how can we best define them?

Using a participatory approach, destination specific workshops have been the means to define the key areas of concern and to develop indicators which can measure changes in them, e.g. foreign exchange leakage, changes in market perception, changes in the attitude of the residents towards tourism or towards social changes, changes in the natural environment which place tourism and communities at risk. The resulting indicators for each community or nation can help define what is meant by vulnerability, specifically what they are vulnerable to relative to the goals of the key stakeholders? Regional workshops bringing together local stakeholders and experts from the region, including ones in Cozumel - Mexico, Ugljan Island -Croatia, Beruwala - Sri Lanka, and related case indicator applications in for example Samoa, Cape Breton Island-Canada, and Kangaroo Island - Australia have helped to refine the procedure and lead to a new guidebook entitled 'Signposts for Sustainable Tourism' now in preparation for publication.

In a similar vein, the use of indicators as performance measures relative to the key goals and objectives of the community or nation can become a measure of response or resilience. While benchmarking is often difficult because different destinations often use different sets of indicators, many are now beginning to share sets of baseline indicators.

Parallel initiatives for Mediterranean countries and by the Association of Caribbean States are also providing some coherence to the indicators in use by many communities and nations (many of which are islands); these can help with concepts such as comparative vulnerability or resilience - relative to selected indicators. We have purposefully avoided trying to measure overall indices such as vulnerability, carrying capacity, stress, etc. because of the unique mix of risks and issues, their differing importance in each place, and the unique nature of the resource base of each destination. But the data can feed constructive debate on such concepts... perhaps leading to agreed definitions, clarification of the concept, or dismissal of the terms as not really helpful. The concept of risks to key assets and values of an island, and the ability to respond to unacceptable changes will not go away..... we need the tools to deal with them effectively.

Dr. Edward W. (Ted) Manning,
President Tourisk Inc. and Lead Consultant, WTO Indicators Program, Canada

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WISE COASTAL PRACTICES FOR SUSTAINABLE HUMAN DEVELOPMENT (WiCoP) (http://csiwisepractices.org)

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FAIRE FACE AUX DANGERS DANS LES PETITES ILES : EXEMPLES TIRES DE L'INDUSTRIE DU TOURISME

Pour répondre aux articles de Godfrey Baldacchino (http://csiwisepractices.org/?read=490) et de Tom Crowards (http://csiwisepractices.org/?read=491) sur la vulnérabilité et la résilience, je reconnais que ces termes relèvent du domaine de l'émotion et sont donc mal définis. Cependant, la réalité du risque et la perception qu'ont les résidents des risques auxquels sont exposés les biens et les valeurs qui leur sont chers sont souvent bien réels. La difficulté consiste à les définir en toute clarté.

Voici près de dix ans qu'une équipe internationale spéciale de l'Organisation mondiale du tourisme travaille sur un programme d'indicateurs qui pourrait nous apporter des solutions. En se penchant sur la question des destinations touristiques, où les petites îles figurent en bonne place, le groupe de travail s'est efforcé de préciser les dangers qui menacent ces pays et ces communautés, et de proposer un moyen de mesurer la dangerosité et les capacités d'y faire face. Quelles menaces pèsent sur une destination ? Quels sont les principaux dangers (économiques, sociaux, écologiques, politiques etc.) et comment pouvons-nous les définir au mieux ?

Adoptant une méthode participative, des ateliers visant des destinations précises ont permis de définir les principaux sujets de préoccupation et de mettre au point des indicateurs pour mesurer leurs fluctuations tels que la baisse du taux de change des devises, la modification de la perception parmi la clientèle, les changements d'attitude des résidents envers le tourisme ou envers les changements sociaux, la modification du milieu naturel, qui mettent en danger le tourisme et les communautés. Les indicateurs ainsi établis pour chaque communauté ou nation peuvent contribuer à définir ce que l'on entend par sa vulnérabilité et à quoi exactement elle est vulnérable par rapport aux objectifs des principales parties prenantes. Des ateliers réunissant des parties prenantes locales et des experts de la région - comme l'atelier de Cozumel (au Mexique), de l'île Ugljan (en Croatie), de Beruwala (au Sri Lanka), ainsi que des applications d'indicateurs de cas similaires étudiés, par exemple, à Samoa, au Cap Breton (au Canada) et à l'île Kangourou (en Australie) - ont contribué à affiner le procédé et donné lieu à un nouveau guide en cours de publication intitulé "Signposts for Sustainable Tourism" (Indicateurs pour un tourisme durable).

Dans le même ordre d'idées, l'utilisation d'indicateurs comme mesure de performance quant aux principales cibles et aux objectifs de la communauté ou de la nation peut aussi servir à mesurer les capacités de réaction ou de résilience. S'il est souvent difficile de fixer des critères, du fait que les diverses destinations sont soumises à des systèmes d'indicateurs différents, beaucoup d'entre elles commencent déjà à répondre aux mêmes critères de référence.

Des initiatives mises en place en concertation entre les pays de la Méditerranée et l'Association des États des Caraïbes apportent, elles aussi, un certain degré de cohérence dans les indicateurs utilisés par de nombreuses communautés et nations (dont plusieurs sont des îles) : ces systèmes sont à même de mieux faire comprendre les notions de comparaison de la vulnérabilité ou de la résilience au regard d'indicateurs soigneusement sélectionnés. Nous nous sommes volontairement gardés d'essayer de mesurer des indices d'ordre général, tels que la vulnérabilité, la capacité de charge, le stress etc.. en raison du dosage particulier des dangers et des problèmes dans chaque cas, de la variabilité de leur importance et du caractère singulier du fonds propre de ressources que chaque destination détient. Mais les données peuvent certainement nourrir utilement le débat sur ces concepts... et peut-être conduire à un accord sur des définitions, un éclaircissement du concept ou un rejet de termes qui ne sont pas jugés réellement utiles. Le concept de danger menaçant les principaux biens et valeurs d'une île et de sa capacité à réagir devant des changements inacceptables ne vont pas disparaître ... il nous faut des outils pour les traiter efficacement.

Dr. Edward W. (Ted) Manning,
Président de Tourisk Inc. et Consultant en chef du Programme des indicateurs de l'OMT, Canada.

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RESPUESTA A RIESGOS EN PEQUEÑAS ISLAS: EJEMPLOS DE LA INDUSTRIA DEL TURISMO

Respondiendo a las contribuciones de Geoffrey Baldacchino (http://csiwisepractices.org/?read=490) y Tom Crowards (http://csiwisepractices.org/?read=491) en relación con el tema de la vulnerabilidad y la capacidad de recuperación, estoy de acuerdo con que estos términos son emotivos y en general, mal definidos. Sin embargo, la realidad del riesgo, y la percepción de los residentes sobre los riesgos que conciernen a los atractivos, ventajas y valores que consideran más importantes, son a menudo bien reales. El reto por consiguiente es uno de definición y claridad.

Durante casi una década, un grupo internacional de trabajo de la Organización Mundial del Turismo (OMT), ha estado trabajando en un programa de indicadores que podrían llegar a ofrecer soluciones. Trabajando sobre destinos turísticos, siendo muchas de ellos pequeñas islas, el grupo de trabajo ha tratado de clarificar los riesgos que confrontan estos países y comunidades, y suministrar los medios para medir el nivel de riesgo y de respuesta. ¿Qué es lo que provoca la vulnerabilidad en el destino? ¿Cuales son los riesgos principales (económicos, sociales, ambientales, políticos, etc.) y cómo definirlos adecuadamente?

Utilizando un enfoque participativo, los talleres sobre destinos específicos han servido para definir los aspectos principales y desarrollar indicadores por los cuales se pueden medir los cambios que ocurren en dichos sitios, e.g. escapes o fugas en el cambio de divisas, cambios en la percepción del mercado, cambios de actitudes de los residentes hacia el turismo y hacia los cambios sociales, cambios en el medio natural que podrían significar riesgos para el turismo y la comunidad. Los indicadores resultantes para cada comunidad o país pueden ayudar a definir ¿qué es lo que se quiere significar por vulnerabilidad, y específicamente a qué son estos destinos vulnerables en relación con las metas de los usuarios y grupos de interés locales? Los talleres regionales juntaron a los usuarios y grupos de interés locales y expertos de la región, incluyendo los sitios de Cozumel - México; Isla de Ugljan, Croacia; Beruwala - Sri Lanka, y casos relacionados de aplicación de indicadores como por ejemplo Samoa; Isla de Cape Breton en el Canada; y la Isla Kangaroo en Australia. Estos talleres ayudaron a refinar los procedimientos y a preparar un nuevo libro bajo el título de "Señales para el Turismo Sostenible" para su inminente publicación.

De manera similar, el uso de indicadores como medidas de actuación relativas a las metas y objetivos principales de la comunidad o nación, podrían constituír una medida de respuesta o de capacidad de recuperación. Mientras que la determinación de cotas o puntos de referencia resulta a menudo difícil puesto que los diferentes destinos usan diferentes series de indicadores, muchos ya están comenzando a compartir series de indicadores de base.

Iniciativas paralelas para países del Mediterráneo y por la Asociación de Estados del Caribe están contribuyendo también a proporcionar un grado de coherencia a los indicadores utilizados por muchas comunidades y países (muchos de las cuales son islas). Estos pueden ayudar con conceptos tales como vulnerabilidad o capacidad de recuperación comparativas - relativas a los indicadores seleccionados. Hemos tratado deliberadamente de evitar de medir índices globales tales como la vulnerabilidad, capacidad de carga, estrés, etc., a causa de la combinación específica de riesgos y asuntos, su diferente importancia según el lugar donde se hace el estudio, y la naturaleza exclusiva de la base de recursos de cada destino.

Pero los datos pueden suministrar material para un debate constructivo sobre tales conceptos ... a lo mejor llevando a un común acuerdo sobre definiciones, la clarificación de conceptos, o el rechazo de los términos si se constata que no son útiles.

El concepto de riesgos correspondientes a importantes atractivos, ventajas y valores de una isla, y su capacidad de responder a cambios inaceptables, no nos quitarán ... necesitamos las herramientas para tratarlos adecuada y eficazmente.

Dr. Edward W. (Ted) Manning,
Presidente Tourisk Inc. y Consultor Principal del Programa de Indicadores de la Organización Mundial del Turismo, Canada.

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