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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

People on the move: Is migration a "right"? (+Français)(+Español)

Posted By: Moderators, from UN Wire
Date: Wednesday, 16 June 2004, at 3:19 p.m.

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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Think of a country worried about illegal immigration, human trafficking, open borders and the threat of terrorist infiltration. The United States? No, in this case the nation concerned about migration is one of the world's poorest, smallest and newest - East Timor.

The situation in East Timor - the former Indonesian territory that declared its independence in 1999 and joined the United Nations in 2002 - serves as an example of a reality now gaining more international attention, which is that the gigantic numbers of people on the move in the world affect the fortunes not only of industrial nations but also of many fragile countries still struggling to develop.

East Timor's story, one of dozens among developing nations, revolves around issues of refugee return, asylum, sex trafficking, unemployment, a weak economy and the effects of a large (for a nation this size) U.N. assistance mission (now being wound down).

East Timor, with a total population of about 800,000, saw two-thirds of its population displaced after violence broke out in 1999, fomented by pro-Indonesian militias. About 220,000 of them have come home, but to what? There are few jobs for a nation where half the population is under 15, promising even more demand for jobs ahead. The new country has to tackle a range of problems all at once, from building institutions to curtailing immigration to expanding industries and recreating public services lost when skilled Indonesians left. All of these relate to the mass movement of people.

Laborers, professionals, refugees and those fleeing natural disasters and wars all fit the description of migrant. Whatever their reasons for moving, they may run into unwelcoming resistance in places where they go looking for hope. There doesn't have to be any logic in this. Europe, with an aging and shrinking population in need of labor, is tightening rather than loosening its immigration and asylum laws.

Migrations, particularly illegal movements of people, are cause for concern in every region, most frequently for cultural or economic reasons. India fears perennial influxes of Bangladeshis, South Africa and Botswana send back Zimbabweans and Mexico does not want to be known as a transit stop for Central Americans and boat people from as far away as China. Australia has drawn opprobrium for not allowing refugees to land on its shores, or detaining them in camps if they do.

In 2001, the United Nations found, 44 percent of developed countries had policies aiming toward reduced immigration. So did 39 percent of developing countries.

Making sense of the hugely complex subject of migration worldwide is the job of a new commission appointed by Secretary General Kofi Annan in December 2003. This commission is asking for the broadest possible input from the many diverse groups and institutions that deal with the movement of people. Its report is expected to be finished at the end of July 2005.

This migration study has not been welcomed by every nation, either. The topic of migration has some built-in tensions, and opening it up for world scrutiny risks some hazards. There are countries that will argue that people should have the right to move freely in search of work, relieving population pressures in their homelands and contributing their earnings to development there. At the other end of the spectrum are nations and population experts who argue that this kind of open safety valve does nothing to encourage governments to improve economies, cut population growth and remove hurdles like corruption from national life. With 98 percent of population growth in this century predicted to take place in the developing nations, such arguments find broad resonance in the developed world.

Adapted from an article by Barbara Crossette "Millions of people on the move", UN Wire 14 May 2004

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POPULATIONS EN MARCHE : LA MIGRATION EST-ELLE UN DROIT ?

Pensez à un pays qui s'inquiète de l'immigration, du trafic d'êtres humains, de l'ouverture de ses frontières et de la menace d'infiltration terroriste. Les Etats-Unis ? Non, cette fois-ci il s'agit de l'un des plus pauvres, des plus petits et des derniers-nés, le Timor oriental.

La situation du Timor oriental - ancien territoire indonésien qui a proclamé son indépendance en 1999 et adhéré aux Nations Unies en 2002 - est l'exemple même d'une réalité qui commence à retenir davantage l'attention internationale : que le nombre impressionnant de personnes qui se déplacent partout dans le monde affecte non seulement le sort des pays industrialisés mais aussi celui de beaucoup de pays fragiles, qui en sont encore à lutter pour se développer.

L'histoire du Timor oriental, comme celle d'une douzaine de nations en développement, gravite autour des problèmes du retour des réfugiés, de la recherche d'un asile, du trafic sexuel, du chômage, de la faiblesse de l'économie, et des incidences d'une imposante mission d'assistance des Nations Unies - pour une nation de cette dimension - (mission que l'on commence à réduire).

Avec une population totale de 800 000 habitants, le Timor oriental a vu les deux tiers de sa population se déplacer par suite des violents événements qui ont éclaté en 1999, fomentés par des milices pro-indonésiennes. Quelque 220 000 ressortissants sont revenus, mais qu'ont-ils trouvé ? Il y a peu d'emplois pour une nation dont la moitié de la population a moins de 15 ans, ce qui se traduira par une demande encore accrue, à l'avenir. Ce pays neuf doit résoudre en même temps un grand nombre de problèmes : mettre en place des institutions, couper court à l'immigration, élargir son secteur industriel et remettre en état les services publics abandonnés lorsque le personnel qualifié indonésien est parti. Tout cela est en rapport avec le mouvement de masse de la population.

Journaliers, membres des professions libérales, réfugiés et personnes ayant fui des catastrophes naturelles et des guerres, tous répondent à la définition de migrants. Quelles que soient leurs raisons de se déplacer, ils peuvent se heurter à l'hostilité et à la résistance, là même où ils vont chercher de l'espoir. Cela n'est pas toujours logique : l'Europe, avec sa population vieillissante et décroissante, qui a besoin de main-d'œuvre, renforce ses lois sur l'immigration et le droit d'asile, au lieu de les assouplir.

Les migrations, notamment les mouvements de clandestins, sont une source d'inquiétude dans beaucoup de régions, le plus souvent pour des raisons économiques et culturelles. L'Inde craint l'afflux incessant de Bangladais, l'Afrique du Sud et le Botswana renvoient les Zimbabwéens, le Mexique ne veut pas servir de plaque tournante pour les habitants de l'Amérique centrale et pour des réfugiés de la mer venant de pays aussi lointains que la Chine. L'Australie s'est attiré l'opprobre pour avoir interdit à des réfugiés l'accès de son territoire ou pour les enfermer dans des camps, s'ils abordent tout de même.

En 2001, les Nations Unies ont constaté que 44 % des pays développés avaient des politiques limitant l'immigration et que 39 % des pays en développement faisaient de même.

Se faire une idée claire de la question si complexe de l'immigration dans le monde, telle est la mission que le Secrétaire général, Kofi Annan, a assignée à une commission qu'il a nommée en décembre 2003. Celle-ci a demandé à toutes les associations et les institutions qui s'intéressent aux mouvements de population de lui communiquer leurs informations. Son rapport devrait être prêt en juillet 2005.

Cette étude n'a, d'ailleurs, pas été bien accueillie par toutes les nations. C'est un sujet qui suscite des craintes tenaces : le fait de l'exposer aux regards du monde entier comporte des risques. Certains pays défendent le droit des gens à se déplacer librement pour chercher du travail, alléger la pression démographique chez eux et contribuer par leurs gains au développement de leurs pays d'origine. À l'autre extrême, on trouve des nations et des démographes qui soutiennent l'idée qu'une telle soupape de sécurité n'aide pas les gouvernements à améliorer l'économie nationale, à freiner la croissance de la population et à éliminer de la vie nationale des fléaux tels que la corruption. Alors que l'on prévoit une augmentation de 98 % de la population des pays en développement pour ce siècle, ces arguments gagnent du terrain dans le monde développé.

D'après l'article de Barbara Crossette "Des millions de personnes en marche", UN Wire, 14 mai 2004.

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GENTE DESPLAZÁNDOSE DE UN LADO PARA OTRO: ¿LA MIGRACIÓN COMO UN DERECHO?

Piensen en un país preocupado por la inmigración clandestina, el tráfico de seres humanos, fronteras permeables y la amenaza de infiltración terrorista. ¿Los Estados Unidos de América? No, en este caso se trata de la nación más pobre, más pequeña y más nueva - El Timor Oriental.

La situación en el Timor Oriental - un antiguo territorio indonesio que declaró su independencia en 1999 y que se incorporó a las Naciones Unidas en 2002 - sirve como ejemplo de una realidad que gana creciente atención a nivel internacional, que es el hecho que enormes masas de personas que se desplazan de un lado para otro en el mundo afectan las fortunas de no solamente los países industrializados, pero también de países frágiles en pleno proceso de desarrollarse.

La historia del Timor Oriental, uno de los muchos países en desarrollo, gira alrededor del retorno de los refugiados, asilo poítico, tráfico sexual, paro (desempleo), una economía frágil y los efectos de una gran misión de asistencia de las Naciones Unidas (grande para un país de su tamaño y actualmente en disminución).

El Timor Oriental , con una población de 800000, vió a unos dos tercios de su población desplazada como consecuencia de la violencia que estalló en 1999, fomentada por milicias indonesias. Unos 220000 han regresado, ¿pero a qué situación? Hay pocas oportunidades de trabajo en una nación donde la mitad de la población tiene menos de 15 años, lo cual exige más empleos aún en los años por venir. El nuevo país debe afrontar una gran variedad de problemas al mismo tiempo, desde construír sus instituciones a limitar la inmigración, desde asegurar la expansión de sus industrias al restablecimiento de servicios públicos como consecuencia de la retirada de indonesios con las aptitudes requeridas. Todo ello se relaciona con el movimiento masivo de gente.

Obreros, profesionales, refugiados y aquellos que huyen de catástrofes naturales y de guerras, todos ellos entran en la categoría de migrantes. Cualesquiera sean los motivos del desplazamiento, esta gente llega a confrontar una resistencia desde el momento de su arribo al lugar en el cual habían fijado sus esperanzas. Pareciera no existir ninguna lógica en esta situación. Europa, con sus necesidades laborales causadas por una demografía decreciente y progresivamente de edad más avanzada, está apretando las clavijas en vez de aflojar las leyes sobre la inmigración y el asilo político.

Las migraciones, y sobre todo los desplazamientos ilegales de personas, representan un motivo de preocupación en todas las regiones del mundo, más frecuentemente por razones económicas y culturales. La India teme el perenne influjo de personas provenientes de Bangladesh, de Sudáfrica y Botswana repatria gente de Zimbabwe. México no quiere ser identificado como etapa de tránsito de centroamericanos y migrantes en embarcaciones que llegan de tan lejos como la China. Australia ha ganado mala fama y oprobio por haber rechazado el desembarco de refugiados en sus costas, o si se les permite entrar, de encerrarlos en campamentos.

En 2001 las Naciones Unidas informó que el 44% de los países industrializados han establecido políticas orientadas a reducir la inmigración. Se encontró una situación similar en el 39% de los países en desarrollo.

En diciembre de 2003, el Secretario General de la ONU, Sr, Kofi Annan, nombró una comisión encargada de elucidar el tema extremadamente complejo de la migración a nivel mundial. Esta comisión está en el proceso de solicitar el máximo posible de aportes de grupos diversos e instituciones que se ocupan del tema de desplazamientos migratorios de gente. Se espera la publicación de un informe hacia fin de julio de 2005.

Esta encuesta no ha sido bienvenida en todos los países. El tema de migraciones encierra tensiones, y el abrirlo a vistas de todo el mundo entraña ciertos riesgos. Hay países que argumentan que la gente debería tener el derecho de desplazarse en búsqueda de trabajo, aliviando así a sus países de origen de parte de su presión demográfica. y contribuyendo con sus ganancias al desarrollo del mismo. Al otro extremo del espectro hay países y expertos en población que señalan que este tipo de válvula de escape no hace nada para estimular a los gobiernos a mejorar su economía, a limitar su crecimiento demográfico y a eliminar los obstáculos tales como la corrupción a nivel nacional. Desde que se calcula que el 98% del incremento demográfico en este siglo va a ocurrir en países en desarrollo, tales argumentos encuentran una resonancia favorable en los países industrilizados.

Adaptado de un artículo por Barbara Crossette "Millones de personas de un lado para otro", UN Wire, 14 de may 2004

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